Alain Fournier
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Alain Fournier est un écrivain français né le 3 octobre 1886 à La Chapelle d'Anguillon et mort au combat le 22 septembre 1914 à Saint-Rémy au début de la Première Guerre Mondiale. Il est l'auteur d'un seul roman «Le grand Meaulnes» publié en octobre 1913.
Jeunesse et études
Il est le fils d'un couple d'instituteurs en poste dans le Cher. Après l'école élémentaire, il ira quelque temps au lycée à Paris. Désirant devenir marin, il doit suivre les cours pour préparer le concours d'entrée à l’École Navale à Brest, en Bretagne, mais cela ne lui plaira pas et il retournera bien vite dans le Cher.
Il poursuivra sa scolarité à Bourges, puis à Sceaux et enfin au lycée Louis-le-Grand à Paris. C'est à Paris, en 1905, qu'il rencontre fortuitement la belle Yvonne de Quièvremont dont l'image le hantera longtemps. Elle sera le personnage féminin d'Yvonne de Galais dans «Le grand Meaulnes». C'est à cette époque qu'il commence à écrire ce roman, comme en atteste des écrits conservés à la Bibliothèque de Bourges.
L'armée
De 1907 à 1909, il fera 2 ans de service militaire et sortira officier de réserve.
L'âge adulte
Il devient journaliste en 1910 pour tenir la chronique littéraire et rencontre de nombreux écrivains dont Charles Péguy. «Le grand Meaulnes» paraît en novembre 1913 et il manque de peu d'être récompensé par un prix littéraire : le Prix Goncourt. Les critiques comme les lecteurs reconnaissent la grande valeur de ce livre. Il avait auparavant été publié en feuilleton dans une revue.
La guerre et la mort
C'est le 2 août 1914 qu'il est rappelé à l'armée lors de la déclaration de guerre. Officier, il commande des hommes. C'est à la tête de son unité qu'il est tué lors d'un accrochage avec une patrouille prussienne, le 22 septembre 1914, près d'un bois à Saint-Rémy dans le secteur de Verdun, en même temps que 2 autres officiers et 18 soldats. L'armée le porte comme disparu, le 26 septembre. C'est seulement 76 ans plus tard, le 2 mai 1991, que son corps et ceux de 20 hommes tués le même jour seront retrouvés par les archéologues, après un long travail de recherche commencé en 1977. Les Allemands les avaient enterrés dans une fosse commune non indiquée. Il repose maintenant au cimetière national de Saint-Rémy-en-Calonne.
Au moment de sa disparition, il était en train de rédiger son second roman, resté inachevé au chapitre 7 et qu'il pensait intituler «Colombe Blanchet».