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J'ai supprimé ton article Soliman le magnifique, car il y en a déjà un autre intitulé Soliman le Magnifique. Ce titre, avec majuscule, est aussi celui utilisé dans Wikipédia.

Je te copie ton texte ci-après pour qu'il ne soit pas perdu. Tu pourrais éventuellement compléter l'autre article. Attention toutefois, les textes ne doivent pas être des copier-coller depuis d'autres sites.

Bonne continuation et voici ton texte:
Présentation

Soliman le magnifique fut le 10éme soltan de l'empire Ottoman.Il est né le 6 novembre 1495 à Trébizonde dans l'actuelle Turquie et mort le 7 septembre 1566 à Szigetvár dans l'actuelle Hongrie. Son pére est Salim 1er et sa mére Ayşe Hafsa sultane.
Jeunesse

À l’âge de sept ans il avait été envoyé à Istanbul pour y étudier les sciences, l’histoire, la littérature, la théologie et les techniques militaires. Il se lia d'amitié avec Pargalı Ibrahim Pasha, un esclave qui devint par la suite l'un de ses plus proches conseillers puis son jondre et son 1er vizir. Le jeune Soliman, âgé de 17 ans, fut nommé gouverneur de Kefe (Théodosie) puis de Manisa avec un bref séjour à Adrianople. À la mort de son père, Selim Ier (1465-1520), Soliman accéda au trône en tant que dixième sultan ottoman. Seul fils survivant de Sélim, il n'eut pas à affronter ses frères pour accéder au pouvoir contrairement à ses prédécesseurs.
Compagnes militaires

Dès le début de son règne il entreprit plusieurs campagnes de conquêtes. Il conquit la Serbie en 1521 en prenant Belgrade. Il assiégea et il prit l’île de Rhodes en 1522, laissant les chevaliers de Saint Jean se réfugier à Malte.

Le 29 août 1526 Soliman remporta la victoire de Mohács contre le roi Louis II de Hongrie et occupa la majeure partie de la Hongrie, dont il donna le trône à Jean Zápolya prince de Transylvanie. Mais Charles Quint, Saint Empereur Romain, et son frère Ferdinand, archiduc d’Autriche, reprirent la Hongrie. Une contre-attaque de Soliman se termina par un échec en raison du mauvais temps. Somilan menaça Vienne en 1529 et en 1532. Finalement en 1533, il signa un traité de paix avec Ferdinand, coupant en deux la Hongrie dont une partie revint aux Habsbourg, et l’autre à Jean Zápolya. À la mort de Jean Zápolya, Ferdinand resta dans sa partie de la Hongrie, donnant à Soliman l’impression de pouvoir annexer l’autre partie. Il s’en suivit de nouveaux combats et un nouveau traité pour revenir au point de départ.

De 1533 à 1536 il conquit l’est de l’Anatolie et l’Azerbaïdjan. Dans la même période, les troupes ottomanes occupèrent le Yémen. Les corsaires turcs installés à Alger prirent Tunis aux Hafsides en son nom en 1534. Leur royaume fut conquis par le pacha turc de Tripoli qui prit Kairouan en 1557 et par le pacha d’Alger qui prit Tunis en 1569.

Soliman consolida ses conquêtes en signant une série de traités de paix avec ses voisins. En 1540, il signe avec Venise un triaté de paix assorti de capitulations avantageuses pour les marchands vénitiens. En 1541 il installa une régence ottomane en Hongrie pendant l’enfance du nouveau roi. En 1547 il signa un traité de paix avec Charles Quint. Dans le même temps il entretint de bonnes relations avec la France, autre adversaire de Charles Quint. En gage de ces bonnes relations, il permit à François Ier d’avoir une représentation permanente à İstanbul et accorda à la France des capitulations. En 1559 il signa un traité de paix avec le chah safavide d’Iran.


Sur les mers

Soliman apportat son soutien à Khayr ad-Dîn Barberousse, qui en retour lui apporta la suzeraineté sur l’Algérie et la Tunisie. En 1533, Soliman appela Barberousse à Constantinople pour diriger les opérations contre Charles Quint. Barberousse y resta jusqu’à sa mort en 1546.
Vie privée

Soliman tomba amoureux de Hürrem Sultan, une fille de son harem originaire de Ruthénie, territoire faisant alors partie de la Pologne. Les diplomates occidentaux, constatant les commérages du palais sur elle, l'appelèrent « Russelazie » ou « Roxelane », en référence à ses origines slaves. Fille d'un prêtre orthodoxe ukrainien, elle devint esclave et gravit les échelons du harem pour devenir la favorite de Soliman.

Rompant avec deux siècles de traditions ottomanes, une ancienne concubine était devenue l'épouse légale du sultan, à la stupeur des observateurs du palais et de la ville. Il autorisa également Hürrem Sultan à rester avec lui à la cour pour le reste de sa vie, brisant une tradition ottomane voulant que, lorsque les héritiers atteignaient leur majorité, ils soient envoyés avec leur génitrice pour gouverner une province reculée de l'Empire et n'en reviennent que pour occuper le trône impérial.
Succession

Les deux femmes de Soliman avaient donné naissance à huit fils dont quatre vécurent jusque dans les années 1550 : Mustafa, Mehmet, Selim, Bayezid et Jihangir. De ces derniers, seul Mustafa n'était pas le fils d'Hürrem Sultan mais de Mahidevran Hatun et était par conséquent le premier dans l'ordre de succession. Hürrem savait que si Mustafa devenait Sultan, ses fils seraient assassinés. Mustafa était considéré comme le plus talentueux des frères et avait le soutien de Pargalı Ibrahim Pasha, qui était à ce moment le grand vizir de Soliman.Hürrem est généralement considérée comme ayant au minimum fait partie des intrigues concernant la nomination d'un successeur. Bien qu'elle soit la femme de Soliman, elle n'exerçait aucun rôle public officiel. Cela ne l'empêcha cependant pas de rassembler de nombreux politiciens. Comme l'Empire manquait de règles pour nommer un successeur, la succession impliquait habituellement la mort des princes concurrents afin d'éviter une guerre civile. Dans le but d'empêcher l'exécution de ses fils, Hürrem usa de son influence pour éliminer ceux qui soutenaient l'accession au trône de Mustafa.

Ainsi, dans les luttes de pouvoir apparemment instiguées par Hürrem, Soliman fit assassiner son grand vizir Ibrahim en 1536. En 1552, lorsque la campagne contre les Séfévides fut lancée avec à sa tête son beau-fils Rüstem Pacha, devenu grand vizir en 1544, les intrigues commencèrent contre Mustafa. Rüstem envoya l'un des hommes les plus respectés de Soliman pour rapporter que comme Soliman n'était pas à la tête de l'armée, les soldats pensaient que le temps était venu de mettre un plus jeune prince sur le trône ; dans le même temps il fit courir l'idée que Mustafa avait été réceptif à cette idée. Ulcéré par ce qu'il croyait être des plans de Mustafa pour s'emparer du trône, Soliman le convoqua dans sa tente d'Ereğli à son retour de Perse pour qu'il « puisse se justifier des crimes dont il était accusé et qu'il n'avait rien à craindre s'il venait».

Mustafa devait choisir, soit il apparaissait devant son père avec le risque d'être tué soit il refusait de venir et serait accusé de trahison. Finalement, il choisit de se rendre à l'invitation, confiant dans le fait que le soutien de l'armée le protégerait. Busbecq, qui avance avoir reçu un rapport d'un témoin, relate les derniers moments de Mustafa. Alors qu'il entrait dans sa tente, les eunuques de Soliman attaquèrent Mustafa qui se défendit vaillamment. Soliman, séparé de la lutte par de simples rideaux, assista à la scène. Mustafa fut étranglé avec une corde à arc.

Jihangir serait mort de chagrin quelques mois après le meurtre de son demi-frère. Les deux frères survivants, Bayezid et Selim, reçurent des commandements dans deux régions différentes de l'Empire. En quelques années, une guerre civile éclata entre les deux frères, chacun d'entre eux soutenu par ses troupes75. Avec l'aide de l'armée de son père, Sélim battit Bayezid à Konya en 1559 et ce dernier chercha refuge chez les Séfévides avec ses quatre fils. Le sultan demanda au Shah Tahmasp Ier que Bayezid soit extradé ou exécuté. En échange d'une importante quantité d'or, le Shah autorisa un bourreau turc à étrangler Bayezid et ses quatre fils en 1561. L'accession au trône de Selim était à présent dégagée. Cinq ans plus tard, le 7 septembre 1566, Soliman décéda dans sa tente avant la victoire ottomane lors du siège de Szigetvár, en terre hongroise. Sa santé s'était probablement dégradée du fait du long voyage entrepris depuis Constantinople, d'autant plus qu'il était extrêmement affaibli dès son départ de la capitale turque. Selim succéda ainsi à son père, devenant le 11e sultan de l'Empire ottoman.
Héritage

La mosquée de Soliman le Magnifique à Istanbul (Suleymaniye Cami) La mosquée de Soliman à Istanbul

Soliman fit bâtir de nombreux complexes religieux (külliye) comprenant mosquée, madrasas, bibliothèque, cantines et mausolée, dont le plus célèbre est la mosquée Süleymaniye d’İstanbul. Il fit construire des complexes de ce genre à Damas à Médine et au Yémen.

En 1517 Selim Ier avait pris le contrôle de l’ancien territoire de Judée aux Mamelouks. Les Ottomans reçurent des centaines de réfugiés fuyant les conversions forcées opérés par le roi Ferdinand II d’Aragon en 1492, c’est ainsi qu’à Istanbul s’était installée une importante minorité juive. Soliman pris soin de restaurer Jérusalem et il fit entourer la ville d’une muraille que l’on peut encore voir aujourd’hui...
Décés

C’est alors qu’il menait une campagne contre l’empereur germanique Maximilien II que le Sultan mourut en 1566, la veille de la bataille de Szigetvár en Hongrie, remportée par les Turcs. Il fut enterré au côté de son épouse préférée Roxelane, dans le mausolée attenant à la mosquée Süleymaniye d’İstanbul.

Elisabeth (discussion)14 juin 2014 à 23:29
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