Théâtre du Chêne noir
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Le théâtre du Chêne noir se trouve dans l'ancienne chapelle de l'Abbaye Sainte-Catherine d'Avignon (un monument historique inscrit depuis 1974), située rue Sainte-Catherine, derrière le Palais des papes d'Avignon. La compagnie de Gérard Gelas s'y installa en 1971. Avec André Benedetto, il a été un pionnier du festival off d'Avignon.
Historique
Le théâtre est installé dans l'ancienne chapelle chapelle de l'Abbaye Sainte-Catherine d'Avignon qui a appartenu aux cisterciennes de Montdevergues. Celles-ci s'étaient installées à Avignon, entre 1251 et 1253 à l'invite de l'évêque Zoen Tencarari.
L'actuelle chapelle fut construite au cours du xive siècle par le cardinal Hugues de Saint-Martial. Elle est constituée d'une nef unique avec abside octogonale. Sa façade est percée d'une rosace et flanquée d'une tour octogonale d'escalier. Elle a longtemps servi de garage.
La compagnie
Compagnie de créations dont les branches poussent à travers le monde entier (dernièrement, jusqu’à l’Empire du Milieu avec Si Siang Ki créé au festival de théâtre de Shanghai…), le Théâtre du Chêne Noir, fondé et dirigé par l’auteur-metteur en scène Gérard Gelas* depuis 1967, est aussi ce lieu permanent d’Avignon, qui accueille hiver comme été des artistes de grand renom comme de jeunes talents à découvrir, et des dizaines de milliers de spectateurs…
(Effroyables Jardins, Guantanamour, Confidences à Allah, Le crépuscule du Che, Si Siang Ki, Riviera, Le Lien, Les derniers jours de Stefan Zweig …)Voir les créations de Gérard Gelas.
Lieu totalement axé sur la création théâtrale et le théâtre populaire, le Théâtre du Chêne Noir est par essence un lieu de rencontres. Au fils des années, des personnalités de toute sorte et tous horizons l’ont traversé. Comédiens, musiciens, auteurs, poètes de talent ou de renom, compagnies étrangères et françaises, qui tous, ont présenté un travail de qualité.
Oiseaux de passage, merveilleux et d’autres égarés, d’autres y sont venus s’y abreuver, d’autres s’y sont échouées, d’autres encore s’y sont révélés, d’autres attirés comme des papillons aux feux de la rampe, d’autres s’y sont enroulés comme un sarment de glycine, d’autres s’en sont détachés comme la peau d’une coquille de noix, d’autres s’en sont fait les détracteurs parce qu’il y a là une pensée, une action libres, d’autres encore s’en sont fait les messagers, les semeurs. Toujours, il y a eu parmi les membres de l’équipe du théâtre, auprès de celui qui le fait tenir debout, des personnes qui pensent que le véritable esprit d’indépendance et l’absolu dévouement à la cause de l’art sont essentiels au théâtre, à la vie.
Ce Chêne Noir est l’arbre par excellence qui perd ses feuilles, l’automne venu, mais qui ne perd pas ses racines, et ses racines sont celles de l’art, du théâtre. En hiver, il offre ses créations et sa programmation comme en été, ce qui en a fait un lieu incontournable dans l’histoire de la cité
Toujours, Gérard Gelas et son équipe ont essayé de vous offrir ce que les Hommes portent en eux : des histoires parlant de spiritualité, de rêves, de tragédie, de comédie, bref, de l’Histoire, notre histoire à tous, grâce à des auteurs du répertoire, ou plus souvent encore des auteurs contemporains que les membres du Chêne Noir placent sous l’égide de celui qui découvrit le premier la poésie de Gérard Gelas, René Char : « Nous n’avons pas besoin de certitudes, mais de traces. Seules les traces font rêver ! ».
Récompenses
En 2008/2009, le prix de la révélation théâtrale de l'année du Syndicat de la critique a été attribué à Alice Belaïdi pour des Confidences à Allah de Saphia Azzedine, créé au Théâtre du Chêne noir.