Sports japonais

SUMO

Le sumo est un sport de combat pratiqué sur une plate-forme circulaire, appelée dohyô, faite de terre tassée et encerclée de ballots de paille.

Histoire

La pratique du sumo serait née il y a plus de 2 000 an. C'étaient de simples affrontements de force par exemple lors de festivals. Pendant XII^e siècle et la domination de la classe guerrière, il devient un véritable art martial pratiqué comme un entraînement pour la guerre.

Durant l’époque Edo (1603-1868) et l’avènement de la classe citadine, le sumo relève davantage du divertissement populaire pour les habitants des grandes villes et devient le premier sport professionnel de l’histoire du Japon.

Les règles

Le combat se termine quand un des deux combattants est poussé en dehors du cercle ou si une partie du corps autre que la plante des pieds touche le sol. Il y a en tout 82 prises autorisées.

Les combats peuvent se terminer en quelques secondes ou durer une à deux minutes.

Les lutteurs

gabarit

Le sumo est un sport de combat pour des hommes grands et à la carrure importante. Même aujourd’hui, les garçons qui attirent l’attention par leur grand gabarit sont approchés par les écuries de sumo.

Les lutteurs de la première division font en moyenne 185 cm pour 160kg (données de 2013). Le plus imposant lutteur de l’histoire pesait 285 kg et le plus grand mesurait plus de 2 m. Mais certains font moins de 100 kg ou n’atteignent pas les 170 cm.

À la différence du judo et de la lutte, il n’y a pas de catégorie de poids dans les tournois de sumo.

les repas

Le repas caractéristique des écuries de sumo, le chanko-nabe,est préparé par les lutteurs jeunes. Chacune des 44 écuries existantes le prépare selon sa recette traditionnelle.

En général c'est une base de soupe avec du saké ou du mirin avec du blanc de poulet sans la peau, du poisson frit, du tofu, du bœuf et des légumes qui mijotent un nabe, la marmite japonaise. Le chankonabe est très riche en protéines. Il est servi en grande quantité, avec de la bière et du riz pour augmenter l'apport calorique.

Il y a dans le quartier de Ryôgoku où est situé le Kokugikan (hall du sport national), mais aussi dans beaucoup d’autres endroits, des restaurants tenus par d’anciens lutteurs

N’oubliez pas de goûter à un chanko-nabe quand vous visitez le Japon.

Les équipes

Il y a six divisions de lutteurs selon leur performance. Ils ont tous un rang au sein de leur division, qui est appelé banzuke. La division la plus haute est le makuuchi et le rang le plus haut dans cette catégorie est le yokozuna.

En fonction du rang, le traitement et les revenus des lutteurs varient grandement. Les yokozuna, au sommet de cette hiérarchie, sont non seulement les meilleurs lutteurs, mais on attend aussi d’eux qu’ils aient de la dignité et de la grâce.

Encore plus ancien que les samouraÏ ou le judo ,le sumo serait apparut au japon il y a 1500ans