Soroban
Le soroban vient du boulier chinois (suanpan). Il fut sans doute importé par l'intermédiaire de la Corée au XVe siècle.
Le soroban est donc un boulier composé de plusieurs rangées de boules, chaque rangée est divisée en deux parties, la première, se situant au dessus, est composée d'une boule appelée quinaire, qui vaut 5, tandis que la seconde se compose de quatre unaires qui valent chacune 1.
Évolution
Vers 1850, le soroban, initialement composé, comme le suanpan, de 5 boules unaires (« terrestres ») et de 2 quinaires (« célestes »), perdit une de ses boules quinaires. Les formes 5+2 et 5+1 continuèrent de cohabiter jusqu'au début de l'ère Meiji, où la seconde s'imposa définitivement.
En 1891, Irie Garyū ôta une boule unaire, donnant au soroban sa forme actuelle. Réintroduite en 1930, cette configuration se généralisa dans les années 1940.
Efficacité
Même si le soroban est un outil de calcul qui nécessite une d'être particulièrement expérimenté, il va jusqu'à s'avérer plus efficace que des outils simples à utiliser tels qu'une calculatrice.
Le 12 novembre 1946 fut organisé à Tokyo un concours de rapidité entre le soroban manipulé par Kiyoshi Matsuzaki et une calculatrice électronique utilisée par le soldat de l'armée américaine Nathan Wood, sélectionné pour sa maîtrise de l'outil. Les épreuves reposaient sur les quatre opérations élémentaires, ainsi qu'un problème qui les combinait toutes. Le soroban l'emporta par 4 à 1, ne perdant que sur la multiplication.
Ce que tu peux faire
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