Marie-José Chombart de Lauwe
Marie-José Chombart de Lauwe, née sous le nom d'Yvonne Marie-José Wilborts, est un femme française qui est connue pour avoir résister durant la Seconde Guerre mondiale et qui a reçu la Grand-croix de la Légion d'honneur.
Sommaire
Biographie
Marie-José est née à Paris le 31 mai 1923.
Arrivée des nazis dans sa vie et dans la France et début de la résistance
Elle a 16 ans et étudie à Tréguier pour passer son baccalauréat durant l'année scolaire 39-40 lorsque les allemands arrivent en France. Plus tardw lorsqu'elle entreprend des étude de médecine à Rennes, en l'automne 1941, elle réussit à obtenir un Ausweis (laissez-passer), prétextant vouloir rendre visite à ses parents à Bréhat alors que c'est pour pouvoir faire passer des messages et des plans secrets : c'est le début de la Résistance, même si ce n'est pas comme ça qu'elle la décrit mais plutôt comme une envie qui arrive petit à petit lors de son inteview sur France culture où elle dit : « la Résistance ne s’appelle pas encore ainsi, c’est le début de l’étouffement par une armée d’occupation. Ça ne s’appelle pas encore Résistance, ça s’appelle l'insupportable occupation par une armée pesante », « nous étions tout un groupe de gens qui cherchaient à faire quelque chose ».
Déportation
Marie-José est arrêtée, le 22 mai 1942, par les allemands. Elle laisse seulement un mot griffonné : « Je suis arrêtée. Prévenir famille et amis. ». Elle est ensuite déportée à Ravensbrück (camp de concentration allemand) puis affectée au Kinderzimmer (la chambre des enfants) où elle s'occupe des nouveau-nés, mais malheureusement le manque d'hygiène en emporte la majorité. Elle est ensuite envoyée à Mauthausen (autre camp de concentration allemand) le 2 mars 1945 et y est libérée le 21 avril 1945 par la Croix-Rouge internationale
Après la guerre
Elle se maria à Paul-Henry Chombart de Lauwe et eu quatre enfants : Marie, Noëlle, Jean-Marie et Pascal.
Elle fit ensuite de la recherche en pédopsychiatrie et fit perdurer la mémoire de cette guerre notamment en travaillant et en présidant la Fondation pour la mémoire de la déportation.