Médecine de la Rome antique
La médecine de la Rome antique se base largement sur les expériences de la médecine de la Grèce antique. Les médecins utilisaient des techniques variées et différents instruments et pratiquaient aussi, comme les grecs, divers rituels religieux pour obtenir la guérison, car ils croyaient à l’origine surnaturelle de nombreuses maladies.
Une des qualités essentielles des Romains est leur goût pour l'eau et les bains. Les thermes au sein des villes étaient considérées par les Romains comme des éléments indispensables au confort.
Les Romains tombaient souvent malades en raison des ordures jetées à même la rue, ce qui favorisait la propagation des maladies. Vers le début du deuxième siècle avant J.C., des médecins grecs vont arriver à Rome. Archagatos serait le premier à s'établir dans la ville, devenant l'ami de Marc Antoine et de Cicéron.
Les médecins exerçaient dans le « medicatrina » avec une compétence variable la médecine, la chirurgie, la pharmacie. Les premiers hôpitaux d'inspiration chrétienne apparurent à Rome au 4e siècle après J.C.
Celse présente au premier siècle avant J-C dans son traité « De arte médica » cette évolution de la profession médicale. Il définit trois classes de pathologies :
- Les maladies guéries par simple régime
- Les maladies guéries par des médicaments
- Les maladies guéries par action chirurgicale.
Galien, né a Pergame en 131, sera l'homme de la libre pensée et de la médecine au 2e siècle de notre ère.
On peut aussi rattacher à Galien les premières actions de santé publique de la profession médicale, puisque Rome et l'Empire voient naître sous l'impulsion des médecins la distribution d'eau saine, les égouts et les latrines. On voit aussi émerger les soins pour les pauvres et les valetudinaria, premiers établissements de soins urbains pour les vieux et les infirmes, précurseurs de nos hôpitaux.