La place de la religion sous la Révolution et l' Empire
-L'évolution de la religion entre la monarchie et celui de la révolution/empire
Durant la monarchie le catholicisme était la seul religion omniprésente et considérée en France. L'Eglise avait un grand rôle dans la société car elle enseignait, accueillait les pauvres et soignait les malades; l'Eglise possédait aussi une certaines puissance car c'est elle qui sacre les rois qui d'ailleurs eux même doivent se soumettre à dieux. L'Eglise était aussi indépendante par sa richesse.
Au début de la révolution, le catholicisme apparait toujours comme la religion nationale; partout des cérémonies religieuse accompagnent avec enthousiasme la mise en place de l'ordre nouveau. Par contre, en 1790, l'adoption de la Constitution civile du clergé par l'assemblée constituante fait perdre à l'Eglise son autonomie comme institution et suscite des inquiétudes.
La nationalisation des biens du clergé joue sur un enjeu économique car ces biens, constitués de propriétés agricoles et d'immeubles, sont très important. On les évalue à 3 milliards de livres (environ dix fois le montant du budget annuel du royaume). Ils résultent des innombrables dons et legs des fidèles au cours des siècles passés. La nationalisation est votée le 2 novembre 1789. Elle se traduit par le transfert virtuel des titres de propriété à la Nation ainsi que par la suppression de dîme, un impôt annuel prélevé par le clergé sur le tiers état.
Face aux lois des prêtres réfractaires* le Pape Pie VI, ne répond pas durant des mois aux demandes pressantes de l'ambassadeur de France, qui fait connaitre sa réponse officielle par les brefs Quod aliquantum, du 10 mars 1791, et Caritas, du 13 avril 1791. Il demande aux membres du clergé n'ayant pas encore prêté serment de ne pas le faire, et à ceux qui ont déjà prêté serment de se rétracter dans l'espace de quarante jours.
- Pendant la Révolution française de 1789, un prêtre réfractaire est un vicaire, un curé ou un évêque (qui sont alors des fonctionnaires) qui refuse de prêter le serment de fidélité à la Constitution qui leur est imposé depuis le 1er décembre 1790. Sont aussi considérés comme réfractaires les prêtres qui après avoir prêté le serment se sont rétractés à la suite de la condamnation de la Constitution civile du clergé par le pape Pie VI.
Napoléon entend limités les discordances politiques afin de remettre de l'ordre au sein du pays. Aussi pour assurer la stabilité, il redonne sa place à la religion catholique: le Concordat de 1801 affirme que le catholicisme est la " religion de la majorité des français". A côté de ces efforts de la restauration de l'ordre, on déporte les dissidents: Jacobins, conspirateurs royalistes ... Afin de mettre fin aux divisions religieuse de la France,qui datait du vote de la constitution civile du clergé 1790, Napoléon Bonaparte mis en place le Concordat de 1801 qui est un traité qui règle les rapports de l'état français et de l'Eglise catholique après les oppositions religieuses apparues pendant la période révolutionnaire. Le Pape Pie VII voulait réintroduire l'influence de la papauté dans le catholicisme français.