Frison
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Le Frison est une race de cheval de selle et de trait originaire de la Frise, province des Pays-Bas dont il tire son nom. Il porte toujours une robe noire, d'où son surnom, « la perle noire ». Ce cheval de prestige très ancien connaît une histoire mouvementée, monture de guerre puis cheval de course de trot, il est menacé de disparition en raison de l'engouement pour le cheval de trait lourd à la fin du XIXe siècle.
Désormais protégé, le Frison a retrouvé ses lettres de noblesse. Il est très apprécié pour le spectacle et le cinéma en raison de sa grande élégance, de son charisme, de sa robe et de son port de tête relevé. Zingaro, l'étalon fétiche de Bartabas, l'a notamment fait connaître dans le monde entier.
origine
Des chevaux sont présents en Frise depuis mille ans av. J.C. au moins, d'après les trouvailles archéologiques. Le Frison est probablement le résultat d’un croisement entre l’ancien cheval continental de type lourd et un cheval plus léger, de type Tarpan, amené dans la région par les peuples celtes.
antiquité et moyen âge
Jules César l’apprécie, puisqu’il évoque « les formidables chevaux de bataille du peuple frison » sous le nom de frisii[1]. En son temps, quelques-uns de ces chevaux sont emmenés en Angleterre par les Romains. Ils participent ainsi à l’élaboration de races reconnues comme les poneys Fells et Dales, et les Clydesdales[2].
Au Moyen Âge, il bénéficie de l’engouement de la noblesse pour les chevaux blancs ou noirs à crinière longue et aux allures relevées, et sert probablement de cheval de guerre grâce à sa capacité de portage et à sa solidité qui lui permet d'emporter des hommes en armure[1]. Il est alors exclusivement réservé aux seigneurs.
renaissance et temps modernes
Aux XVIe et XVIIe siècle, pendant l'invasion espagnole des Pays-Bas, il reçoit du sang andalou et castillan, qui lui apporte son trot gracieux et son port d'encolure altier[2],[3]. Ses allures hautes et légères lui valent une bonne réputation pour la haute école[4]. Au XVIIIe siècle, les officiers supérieurs de l’armée profitent de ses allures relevées, de son trot léger et rapide, de son port d’encolure et de son allure sombre pour intimider l’ennemi au combat. Le roi de France, qui possède alors les Pays-Bas, vote une loi pour fournir les officiers de l'armée avec ces chevaux, et octroie des primes d'élevage aux meilleurs étalons reproducteurs, dans l’intérêt de la cavalerie militaire[1].