Charles II d'Angleterre
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Mêlé à la guerre civile, il doit s'exiler à Paris. Après l'exécution de son père, il débarque en Écosse et se fait couronner roi (1651). Mais la victoire de Cromwell le contraint à un nouvel exil. Le conflit entre l'armée et le Parlement en 1659 l'incite à publier la déclaration de Breda (1660), qui permet, avec le ralliement de Monk, la Restauration des Stuarts. Charles II et Clarendon, lord chancelier, vont s'appliquer à faire fonctionner une monarchie réellement parlementaire. Mais l'impécuniosité du roi et sa politique de tolérance se heurtent aux exigences et à la rigueur du Parlement. La Déclaration d'indulgence (1661 et 1672) sera remplacée par le bill du Test (1673). La rivalité commerciale qui oppose l'Angleterre et les Provinces-Unies se transforme en guerre (1665-1667). Pour obtenir des subsides de Louis XIV, le roi s'allie à la France, ce qui blesse le sentiment national anglais. Avec le ministère Danby (1674-1679), l'équilibre politique semble se réaliser, notamment avec le mariage de Marie Stuart (nièce du roi) avec Guillaume d'Orange (1677). Mais en 1678 éclate l'affaire Oates, qui soulève l'Angleterre contre les catholiques. Le roi doit s'incliner devant l'habeas corpus (1679) et le Bill d'exclusion, visant à écarter son frère, le futur Jacques II, de la succession royale. Les excès de l'opposition, menée par Shaftesbury, favorisent un revirement de l'opinion envers Charles II, qui dissout le Parlement (1681). Jacques d'York a repris sa place d'héritier lorsque Charles II meurt en confessant la foi catholique.