Chemin des Bains

Cet article est actuellement rédigé par une classe dans le cadre d'un projet scolaire coordonné par Praz Emmanuel. Les autres wikiminautes ne devraient pas modifier son contenu avant le 31-12-2014, date prévue de la fin du projet.

Projet scolaire

  

Chemin des Bains 

A Fribourg, il existe dans le quartier de la Neuveville un lieu qui se nomme le « Chemin des Bains ». Ce chemin mène aux Bains de la Motta. Les Bains de la Motta sont la première réalisation fribourgeoise de l’ingénieur glaronnais Beda Hefti.

Dès 1857, la nécessité d'établir une école de natation à Fribourg est admise par le Conseil communal dans le but d'éduquer la population à l’hygiène, d'éviter le spectacle de nudités indécentes au bord de la Sarine, voire de développer le tourisme en ville de Fribourg.

Ancienne vue de la piscine de la Motta.

Malgré tout, il faut attendre 1923 pour que les Bains de la Motta voient le jour. Sous la pression du public, la piscine fut ouverte le 15 juillet 1923 pour les hommes et le 28 juillet pour les femmes. Les travaux n’étant achevés qu’en 1924.

A l'ouverture, les Bains sont qualifiés de modèle du genre en Suisse. Néanmoins, plusieurs défauts apparaissent. La qualité et la température de l'eau, qui provient directement de la Sarine, ne conviennent pas. Il faudra toutefois attendre 1936 pour que la Société des Bains installe un système de filtrage de l'eau. En ce temps là, au nom de la pudeur et de la moralité, il convient de séparer les hommes des femmes, et cette séparation des sexes est garantie par un horaire alterné à différents moments de la journée.

Les Bains de la Motta ne deviendront totalement et officiellement mixtes qu'en décembre 1949, à la faveur d'un nouveau Règlement. Le bassin incliné de 80m sur 20m, divisé en deux zones par la passerelle liant les deux bords, était alimenté par les eaux de la Sarine. Le mur d’enceinte protégeant les nageurs des regards indiscrets était jalonné de 8 pavillons de douches, toilettes, armoires et solarium. Il avait permis aussi l'aménagement de 70 cabines et de 46 bancs à coffrets dans les zones les plus ombragées. Le succès a été immédiat avec 23214 entrées du 15 juillet au 30 septembre 1923, soit plus que la population totale de la ville à l’époque.

Sources

• Perler Antille, Laurence : « Des jeux traditionnels aux activités sportives », in Python, Francis e.a. : Fribourg, une ville aux XIX^eet XX^esiècles. Freiburg, eine Stadt im 19. und 20. Jahrhundert. Fribourg, Bourgeoisie de la Ville de Fribourg et Éditions la Sarine 2007, pp. 421-422

• Document du Service des Biens culturels du canton de Fribourg : Chemin des Bains 8, Anne Schaller.
  

• Schöpfer, Hermann : Petit guide de la ville de Fribourg/ Kleiner Kunstführer Stadt Freiburg/ Piccola Guida di Friburgo/ City of Fribourg a short Guide, éditions Saint-Paul 2007.

NB: Les éléments en italique sont des ajouts des Archives de la ville de Fribourg.